Le photojournalisme au féminin pluriel

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour diffusion immédiate

Le photojournalisme au féminin pluriel Pour sa quatrième édition qui se déroulera du 29 octobre au 24 novembre le Zoom Photo Festival Saguenay, principale manifestation de photojournalisme au Canada, est excessivement fier de dévoiler l’identité des photographes qui exposeront leur travail. Encore une fois, c’est une sélection de photojournalistes parmi les plus récompensés de la planète qui sera répartie dans une dizaine de lieux à Saguenay pour le Festival. La thématique de cette édition portera sur le regard féminin dans le domaine du photojournalisme. La porte-parole 2013 du Festival, Caroline Hayeur, présentera Le Folk Sale de Sainte-Rose-du-Nord : Extase, excès et bouette. La photographe Sarah Caron offrira Femmes pachtounes : des êtres de second rang, une exposition portant sur la situation et le quotidien de ces femmes. Dans la même veine, la photojournaliste francoalgérienne Nadia Benchallal présentera Sisters : femmes musulmanes. La photojournaliste et documentariste américaine Ami Vitale offrira Mes yeux, ton monde. L’exposition Une nation oubliée des dieux de la photographe documentaire française Benedicte Kurzen fera le portrait d’une Afrique en transformation.

L’exposition de Lizzie Sadin, Est-ce ainsi que les femmes vivent? Femmes victimes de violence conjugale en France traite de cette réalité difficile. Sous le titre Voyons… une sélection-hommage de la photographe Alexandra Boulat, décédée en 2007 et récipiendaire du World Press Photo, sera aussi présentée. Ann Christine Woehrl, photographe indépendante récompensée en 2012 par le Prix Canon de la Femme Photojournaliste présentera Sorcières en exil, une sélection mettant en lumière le rapport des religions aux femmes. La photographe documentaire texane Maggie Steber présentera Haïtienne. Entre Duvalier et le tremblement de terre. Annik MH de Carufel offrira Dans la mire de Mata Hari, une sélection des visages de l’actualité.

Au chapitre des photojournalistes masculins, le photographe François Pesant, présentera Le Foyer pour femmes autochtones de Montréal. Avec For the love of guns, les photographes Nicolas Lévesque et Christian Lamontagne du collectif Kahem traiteront de l’Amérique de la culture des armes à feu. Le photographe de La Presse Ivanoh Demers présentera quant à lui Khadafi et tarte aux pommes : 1001 facettes du photojournalisme. Son homologue du journal Le Devoir, Jacques Nadeau, porte-parole 2012 du Festival, présentera Le train de la mort, portant sur les événements tragiques de Lac Mégantic.

Avec son exposition 185 heures, le photographe Renaud Philippe, basé à Québec, offrira un portrait de l’errance. Avec Syrie : la vie en suspens, le photojournaliste Édouard Plante- Fréchette de La Presse fera une plongée dans la guerre civile syrienne. Valérian Mazataud, basé à Montréal et travaillant sur les problématiques liées à la justice sociale, aux minorités de la personne et aux affaires internationales, offrira De nous il ne reste plus.

Pour plus d’informations : https://zoomphotofestival.ca/

Source : Max-Antoine Guérin
Responsable des relations de presse – Zoom Photo Festival Saguenay
[email protected][email protected] – cell: 418 557-3087

Version PDF


Une semaine bien remplie !

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour diffusion immédiate

SAGUENAY, le 23 octobre 2013 – Pour sa quatrième édition, en plus des expositions qui s’échelonneront jusqu’au 24 novembre, plusieurs activités animeront la première semaine du Zoom Photo Festival Saguenay. En ouverture du Festival aura lieu la projection le mardi 29 octobre à 19h du documentaire de Helen Doyle Dans un océan d’images au Théâtre Banque Nationale.

Le mercredi 30 octobre se tiendra le vernissage de Mes yeux, ton monde de la photographe et cinéaste américaine Ami Vitale. Le jeudi 31 octobre à partir de 10h30 un point de presse sera offert par les photographes. Puis, dès 15h aura lieu au Cegep de Jonquière l’inauguration de l’exposition des 40 finalistes du Prix Antoine-Desilets, récompensant le meilleur de la photographie de presse au Québec cette année.

Le vendredi 1er novembre dès 8h aura lieu une conférence de Bénédicte Kurzen. Puis dès 10h30 la porte-parole 2013 du Festival, Caroline Hayeur, offrira aussi une conférence. Ensuite de 13h30 à 14h30 à La Pulperie/Musée régional aura lieu la visite de Femmes pachtounes : des êtres de second rang avec la photographe française Sarah Caron. Pour terminer dès 17h au hangar de la Zone portuaire de Chicoutimi aura aura lieu un vernissage des expositions de Lizzie Sadin, Nadia Benchallal, Ann-Christine Woehrl et Annik MH de Carufel ainsi que Une nation oubliée des dieux de Benedicte Kurzen, Haïtienne. Entre Duvalier et le tremblement de terre de Maggie Steber.

Le samedi 2 novembre 10h à La Pulperie se déroulera la conférence de Delphine Halgand de Reporter sans frontières. Au Hangar de la Zone portuaire auront lieu des visites de Est-ce ainsi que les femmes vivent ? de Lizzie Sadin, et Sorcières en exil d’Anne-Christine Woehrl. De 12h à 13h au Pavillon des croisières internationales de La Baie se tiendra la visite de l’exposition Canadian Geographic, nouveauté de cette année, en présence de Mme Suzanne Morin. Immédiatement après, dès 13h au Théâtre Banque Nationale auront lieu une projection réunissant plusieurs courts métrages documentaires des photographes exposés au Festival. À 14h au Hangar de la Zone portuaire de Chicoutimi se tiendra une visite des expositions Sisters : femmes musulmanes de Nadia Benchallal et Dans la mire de Mata Hari d’Annik MH de Carufel. À partir de 15h à la Bibliothèque de Chicoutimi se déroulera la visite de l’exposition Syrie : la vie en suspens d’Édouard Plante-Fréchette.

Dès 16h aura lieu à l’Espace de l’Atrium sur la rue Racine le lancement du grand Cahier LUTTE du photographe Nicolas Lévesque en collaboration avec les éditions La Peuplade et du livre (ref) du photographe Charles F. Ouellet, suivi à 17h dues vernissages des expositions Le train de la mort de Jacques Nadeau, De nous il ne reste plus personne de Valérian Mazataud, 185 heures de Renaud Philippe, Le foyer pour femmes autochtones de Montréal de François Pesant et For the love of guns de Christian Lamontagne et Nicolas Lévesque.

La dernière activité du Festival qui viendra clore cette semaine le dimanche 3 novembre dès 10h sera une conférence du photographe Ivanoh Demers de La Presse. Pour consulter la programmation, rendez-vous au www.zoomphotofestival.ca.

 

Source : Max-Antoine Guérin
Responsable des relations de presse – Zoom Photo Festival Saguenay
[email protected][email protected] – cell: 418 557-3087

Version PDF


Une nouveauté au Festival cette année!

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour diffusion immédiate

Une nouveauté au Festival cette année! SAGUENAY, le 23 octobre 2013 – Pour sa quatrième édition, qui se déroulera du 29 octobre au 24 novembre, le Zoom Photo Festival Saguenay, meeting international de photojournalisme, diversifie son offre avec une nouveauté. Le festival de photojournalisme investit une autre plateforme. Deux séances de projection seront proposées aux passionnés de photographies. À découvrir absolument l’univers du photojournalisme au Théâtre Banque Nationale les 29 octobre et 2 novembre.

La projection qui ouvrira le Festival le 29 novembre à 19h présentera le film Dans un océan d’image de la documentariste Helen Doyle, cofondatrice du groupe Vidéo Femmes en 1973 et de sa société de production Tatouages de la mémoire en 2000 et réalisatrice accomplie.

Véritable quête sur le sens et la portée de l’image, le film a été récompensé par le Prix du meilleur film canadien du Festival International du Film sur l’Art (FIFA). À l’ère de la « révolution » numérique, comme le souligne la réalisatrice, le film se veut « un rendez-vous avec dix rapporteurs d’images, dix pratiques affirmées pour mieux voir et comprendre le tumulte du monde. » On pourra ainsi voir et entendre les témoignages et réflexions de photojournalistes et artistes reconnus, dont Philip Blenkinsop, Lana Slezic, Leitizia Battaglia, Nadia Benchallal, Alfredo Jaar, Stanley Greene, Geert van Kesteren et Bertrand Carrière.

La deuxième séance de projection le 2 novembre à 13h offrira le travail de plusieurs photojournalistes présents au Festival. Le public pourra entre autres voir le court métrage documentaire In guns we trust de Nicolas Lévesque, qui s’est distingué à travers le monde, en passant par le Shortfilm Corner du Festival de Cannes à la compétition du Toronto International Film Festival.

Édouard Plante-Fréchette offrira pour sa part un film éponyme de son exposition Syrie, la vie en suspens, tiré d’une visite en Syrie pour le compte du quotidien La Presse. Le photojournaliste François Pesant, collaborateur du journal Le Devoir, présentera Homeless Vets, un documentaire percutant sur le phénomène inquiétant de l’itinérance chez les vétérans américain. Une séance de projection qui promet.

En collaboration avec Ici Saguenay-Lac-Saint-Jean, cet ajout à la programmation du Festival représente « un pas en avant dans la diffusion du photojournalisme actuel et de ses enjeux à un public toujours plus grand et varié », précise le directeur général du Zoom Photo Festival Saguenay, Michel Tremblay.

La première semaine du Festival verra aussi de nombreux vernissages avec les photographes, ateliers et autres activités. Les expositions se poursuivront jusqu’au 24 novembre dans plusieurs lieux des arrondissements Chicoutimi, Jonquière et La Baie. Pour consulter la programmation ou avoir plus d’informations sur les photographes et expositions, rendez-vous au www.zoomphotofestival.ca.

Source : Max-Antoine Guérin
Responsable des relations de presse – Zoom Photo Festival Saguenay
[email protected][email protected] – cell: 418 557-3087

Version PDF


Communiqué de presse de Diffusion Saguenay

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour diffusion immédiate

Saguenay, le 22 octobre 2013 – M. Pierre Mazurette et les membres du conseil d’administration de Diffusion Saguenay sont fiers de collaborer à la 4e édition du Zoom Photo Festival Saguenay 2013.

Comme diffuseur majeur des arts de la scène sur le territoire de Saguenay, nous reconnaissons l’importance de cet évènement d’envergure. Nous sommes très heureux de participer au rayonnement de Zoom Photo Festival Saguenay 2013 et souhaitons à l’organisation et à ses artistes beaucoup de succès lors de cette 4e édition.

Des projections auront lieu au Théâtre Banque Nationale le mardi 29 octobre à compter de 19 h ainsi que le samedi 2 novembre de 13 h à 16 h.

Au plaisir de vous y accueillir et longue vie à Zoom Photo Festival Saguenay !

-30-

Source : Claudine Bourdages [email protected]

Version PDF


Le Folk Sale de Sainte-Rose-du-Nord : Extase, excès et bouette

Photographe
Caroline Hayeur

Lieu d’exposition
La Pulperie de Chicoutimi/Musée régional
300, rue Dubuc, Chicoutimi
418 698-3100, poste 1300

Horaire
7 jours sur 7 de 10 h à 18 h

La nature imprègne de vie et d’énergie celui qui pose le pied dans ce petit village enveloppé par les montagnes, mouillé par le fjord et caché à l’abri des regards. Venus de loin ou du coin, des solidaires au coeur ouvert, se retrouvent à Sainte-Rose-du-Nord pour les trois jours du Fabuleux Festival International du Folk Sale 2013.

Par centaines, des marginaux, des amoureux de la vie, des artistes de rue, de cirque, des colorés, des sombres, des nu-pieds, des nu-fesses, des musiciens, des gitans, des punks, foulent le sol argileux. Étiquettes et tabous s’effacent dans cet événement inondé de musique, d’amour, de liquides et d’opiacés.

Les heures s’écoulent à une vitesse folle, le Soleil remplace la Lune et le feu de joie ne meurt jamais. Au paroxysme : un orgasme sous les étoiles, sous les feux d’artifice, ou au coeur de la foule en mouvement. Entre deux chansons endiablées, un baiser volé sous l’anonymat d’un visage couvert de bouette.

Tu as dansé, tu as crié, tu as joui.


Femmes pachtounes : des êtres de second rang

Photographe
Sarah Caron

Lieu d’exposition
La Pulperie de Chicoutimi/Musée régional
300, rue Dubuc, Chicoutimi
418 698-3100, poste 1300

Horaire
7 jours sur 7 de 10 h à 18 h

Dans les zones tribales du Pakistan, bastion des talibans, les femmes pachtounes endurent de grandes souffrances sous le fait de traditions culturelles rigides et de croyances religieuses extrêmes. Pour un journaliste étranger, il est presque impossible de travailler dans ces régions à cause des restrictions officielles et de l’insécurité qui y règne. Le travail de Sarah Caron nous emmène dans l’univers privé, et rarement photographié, des femmes pachtounes.


Mes yeux, ton monde

Photographe
Ami Vitale

Lieu d’exposition
Galerie d’Art La Corniche
341-A, rue Racine Est, Chicoutimi
418 543-6017

Horaire
Lundi, mardi et mercredi de 10 h à 17 h
Jeudi et vendredi de 10 h à 21 h
Samedi de 10 h à 17 h
Dimanche de 13 h à 16 h

Tôt dans ma carrière, j’ai eu l’opportunité de visiter le pays ouest-africain de Guinée-Bissau, l’un des pays les plus pauvres de la planète. Ce n’est ni l’Afrique de guerre, de famines, de fléaux, ni celle d’un monde idéalisé de safaris et d’animaux exotiques. J’y ai passé mes journées à apprendre la langue pulaar. Je transportais l’eau, ramassais le bois pour le feu, et expérimentais la vie comme le font les gens dans la plupart des pays. Je fus acceptée dans la communauté.

Durant ma dernière soirée au village, je m’assis avec un groupe d’enfants sous une mer d’étoiles, parlant de mon retour à la maison. Un des enfants, Alio, me regarda et me demanda s’il y avait une lune en Amérique. Il croyait l’Amérique si éloignée que nous ne partagions pas la même lune. Encore aujourd’hui, lorsqu’il y a pleine lune, je pense à lui. Ce fut le moment-clé : à partir de cette période, j’ai su que je voulais passer ma vie à mettre en relief nos points communs plus que nos différences.


Est-ce ainsi que les femmes vivent ? Femmes victimes de violence conjugale en France

Photographe
Lizzie Sadin

Lieu d’exposition
Hangar de la zone portuaire de Chicoutimi
49, rue Lafontaine, Chicoutimi
418 698-3025

Horaire
Jeudi et vendredi de 12 h à 20 h
Samedi et dimanche de 10 h à 16 h

La violence conjugale est un grave problème de société qui touche tous les milieux sociaux, toutes les cultures. Elle est inacceptable. Le chiffre des violences conjugales est un chiffre noir. En France, 3 millions de femmes sont victimes de violence conjugale : une femme sur sept. Cette femme connaît son agresseur. Il habite à la maison. Cette femme est notre amie, notre voisine, notre soeur…

Plus de 10 femmes meurent chaque mois sous les coups d’un mari violent.

Une tous les 3 jours !

J’ai voulu témoigner de ce grave problème sur lequel on jette un voile pudique. La famille est le lieu par excellence du privé. Parler de la violence conjugale dérange. Mais se taire, c’est les rendre victimes deux fois. Photographier ces autres nous-mêmes, retenir par l’image ces moments de vie où l’on ne parle plus, où seuls les yeux et le coeur s’expriment.

Le pari sera gagné pour moi si les femmes s’emparent de leur parole, sortent de leur isolement, osent dire, osent!

Le pari sera gagné pour moi, si, à la vue des photos, l’émotion et le coeur mis à contribution, on se sent proche tout simplement…


Une nation oubliée des dieux

Photographe
Benedicte kurzen

Lieu d’exposition
Hangar de la zone portuaire de Chicoutimi
49, rue Lafontaine, Chicoutimi
418 698-3025

Horaire
Jeudi et vendredi de 12 h à 20 h
Samedi et dimanche de 10 h à 16 h

Ce rapport, conçu en plus d’un an, est une tentative visant à examiner les symptômes d’une violence sectaire, à travers la lumière laiteuse et crue du nord du Nigéria. Suite aux élections présidentielles d’avril 2011, la vague de tension politique a cristallisé la frustration d’une population lasse, abusée par des politiciens ultra-corrompus. Il y eut plus de huit cent morts en seulement quelques jours. Le conflit ethno-religieux en cours au centre du Nigéria a pris l’allure d’une autre ligne de front de guerre religieuse, accentuée par les attentats du 11 septembre. Dernièrement, le feu s’est étendu plus profondément au Nord. Au total, les attaques perpétrées par les salafistes ont fait plus de mille victimes depuis 2009. Boko Haram a fait du Nigéria un état de terreur et le pays, autrefois unifié sous la loi anglaise, est plus que jamais divisé.


Voyons …

Photographe
Alexandra Boulat

Lieu d’exposition
La Pulperie de Chicoutimi/Musée régional
300, rue Dubuc, Chicoutimi
418 698-3100, poste 1300

Horaire
7 jours sur 7 de 10 h à 18 h

À 45 ans, Alex se demandait encore : « Qu’est-ce qu’on fera quand on sera grande ? » Grande, même si elle persistait à l’ignorer, Alex l’était déjà, du moins dans notre monde, celui des brutes aux coeurs tendres prêtes à tout pour l’image juste, au bon moment. Elle était infiniment plus douée pour cela que pour les longs discours et les petits bavardages. La terre pouvait s’écrouler, tout ce qui importait à Alex, c’était d’être là. Une semaine de temps en temps, elle regrettait de ne pas avoir mené une vie de femme « normale ». Jusqu’à ce que tombe la commande d’un journal, Time, Newsweek, National Geographic, le Figaro ou Paris Match, auquel son père, Pierre, photographe au talent immense, avait collaboré avant elle. À l’heure du départ, les couvercles de deux valises noires se refermaient sur ses appareils, câbles et moyens de transmission, rangés selon un ordre impeccable.

De Sarajevo à Kaboul, de Bagdad à Gaza, par tous les temps, les balles pouvaient siffler, l’eau et la nourriture manquer, le siège durer, rien ne la détournait de son objectif. Pour l’avoir vue traverser avec son port de tête impérial tant de champs de bataille, il nous avait échappé qu’elle était mortelle. Le 5 octobre 2007, après trois mois de coma, Alex nous a quittés des suites d’une rupture d’anévrisme.

Cette exposition rassemble ces photos laissées comme des traces, sélectionnées une à une par ses proches. Elles racontent de manière implacable la vie des autres, mais parlent aussi de ce que sera toujours Alexandra pour eux. « Voyons, voyons… », comme elle disait toujours. Et puis « passons… », comme elle l’aurait souhaité.


Sisters : Femmes Musulmanes

Photographe
Nadia Benchallal

Lieu d’exposition
Hangar de la zone portuaire de Chicoutimi
49, rue Lafontaine, Chicoutimi
418 698-3025

Horaire
Jeudi et vendredi de 12 h à 20 h
Samedi et dimanche de 10 h à 16 h

Le projet sur les femmes musulmanes m’est venu comme une quête personnelle. Je débutai alors ce projet dans des pays tumultueux tels l’Algérie, la Bosnie et le Myanmar (Birmanie), tentant de définir comment les femmes résistent à la confusion et à la guerre lorsqu’elles se rendent aux lieux intimes et ainsi regagner la confiance. J’étais en Palestine et à Gaza après le retour de Yasser Arafat; j’y constatais un semblant d’espoir et de pays, alors que tout était en reconstruction. En Iran et en Malaisie, l’éducation était une priorité pour les filles; j’y ai rencontré des femmes très bien éduquées issues de toutes les couches de la société. L’objectif de ce projet est d’aller au-delà des stéréotypes et de révéler une diversité universelle. Les femmes musulmanes viennent de partout : du Moyen-Orient, de l’Afrique, de l’Asie, de différentes cultures, de patrimoines nationaux, de provenances géographiques, de systèmes sociaux et politiques et de contextes historiques différents. C’est sous cette perspective que j’aimerais développer mon projet.


Sorcières en exil

Photographe
Ann-Christine Wœhrl

Lieu d’exposition
Hangar de la zone portuaire de Chicoutimi
49, rue Lafontaine, Chicoutimi
418 698-3025

Horaire
Jeudi et vendredi de 12 h à 20 h
Samedi et dimanche de 10 h à 16 h

Il ne faut qu’un mot pour détruire une vie, un mot qui stigmatise pour toujours : Sorcière ! En Afrique, la croyance en la sorcellerie est répandue et profondément ancrée. Elle est retrouvée partout, dans tous les groupes ethniques et religieux. Au Ghana, ceux qui sont accusés de possession de pouvoirs occultes et démoniaques trouvent refuge dans ce qu’on appelle des camps de sorcières. Six de ces camps sont répartis au nord du pays. Ils abritent environ 1500 femmes et quelques enfants. Plusieurs d’entre eux ont été expulsés de leur demeure. D’autres y sont venus de leur propre chef, effrayés par la crainte d’être tués. La croyance est utilisée pour se débarrasser de ses ennemis. La jalousie est la force motrice; les épouses d’hommes polygames essaient de faire tort à leurs rivales en les accusant de sorcellerie. Aussi, celles qui succèdent sont mises sous surveillance


Haïtienne. Entre Duvalier et le tremblement de terre

Photographe
Maggie Steber

Lieu d’exposition
Hangar de la zone portuaire de Chicoutimi
49, rue Lafontaine, Chicoutimi
418 698-3025

Horaire
Jeudi et vendredi de 12 h à 20 h
Samedi et dimanche de 10 h à 16 h

L’histoire d’Haïti débute par la révolte des esclaves et la création de la première république noire au monde. Elle est marquée par son peuple en proie à une lutte constante. J’en ai été l’observatrice entre 1986, qui marqua la fin de la dictature de la famille Duvalier, et 2010, année du tremblement de terre. Aujourd’hui encore, les Haïtiens n’ont d’autre choix de que lutter pour leur survie : ce qu’ils font avec une ténacité remarquable. Ceux qui connaissent Haïti savent que, malgré les tragédies qui la déchirent, c’est une île fière et magique. Les gens d’Haïti sont parmi les plus courageux que je connaisse, luttant chaque jour pour la survie de leur pays. Il est regrettable que les médias aient contribué à l’image négative d’Haïti.


Faites-nous voir le monde

Photographe
Arielle Elkrief

Lieu d’exposition
Centre culturel du Mont-Jacob
4160, rue du Vieux Pont (Mont Jacob),
Jonquière / 418 698-3000, poste 4132

Horaire
Selon les heures d’ouverture de l’institution

Une quinzaine de pays participent chaque année au concours international « Faites-nous Voir le Monde » dont l’objectif est d’encourager la production d’images de haute qualité et d’offrir un regard neuf sur notre planète. L’exposition met en valeur les 35 images les plus captivantes. À travers des paysages à couper le souffle, des portraits fascinants et une faune grandiose, le concours FVM révèle la diversité de notre planète. L’exposition prend son départ à Saguenay et voyage jusqu’aux confins de l’Inde pour porter cette beauté aux regards d’un public bigarré, à l’image de cette mosaïque inspirante de photographies. FVM présente la gagnante du volet étudiant, la jeune photographe Arielle Elkrief.

Arielle Elkrief a voyagé comme photojournaliste pour l’organisation Travel to Teach en Thaïlande, au Cambodge, au Laos et à Bali, après avoir remporté le concours de photographie de l’organisme en 2012. La même année, elle se distingue en devenant la récipiendaire du prix de la 2e édition du concours international « Faites-nous Voir le Monde » (FVM) dans la catégorie étudiant. Elle collabore en 2013, à l’exposition « Mouvement statique » avec le photographe Jayanta Guha.

La structure sociale, le mode de vie et l’environnement conditionnent la jeunesse de tous les continents. Malgré le progrès technologique et l’homogénéisation dans les grands centres, il existe une différence marquée entre la jeunesse de l’Occident et celle des pays en développement. Le sourire de cette jeunesse, lui, est universel. Ce photoreportage montre le regard exprimant la joie, la détermination et le vécu de cette jeunesse de l’Ouganda, de la Thaïlande, du Cambodge et du Laos.