Dans la mire de Mata Hari

Photographe
Annik MH de Carufel

Lieu d’exposition
Hangar de la zone portuaire de Chicoutimi
49, rue Lafontaine, Chicoutimi
418 698-3025

Horaire
Jeudi et vendredi de 12 h à 20 h
Samedi et dimanche de 10 h à 16 h

J’aime photographier TOUT. À chaque aventure, chaque moment, chaque rencontre, je me sens toujours plus vivante : de Fanny Ardant à l’itinérante Inuit du coin, du Dalaï Lama à Accurso, du capitaine déployant la grande voile dans les Antilles au soldat conduisant le Bison à Kandahar, du carré rouge à l’homme rose en passant par la fierté arc-en-ciel. L’Homme dans toute sa beauté, sa laideur, sa grandeur, sa violence, sa vulnérabilité… sa magie.


Classe de maître : Production multimédia photographique

Zoom Photo Festival Saguenay, meeting international de photojournalisme propose une classe de maître de trois jours (1,2, 3 nov.) sur la production multimédia photographique.

La classe de maître mettra l’accent sur l’aspect théorique du multimédia. En commençant par une introduction de l’histoire du format multimédia, nous regardons et analyserons différents exemples de productions afin de développer une opinion critique chez les participants. Quels sont les différents types de production multimédia et laquelle peut être utile pour votre futur projet ? La deuxième partie de l’atelier sera plus pratique. Comment amorcer un projet multimédia ? Quelles sont les exigences de tels projets et quelles plateformes de distribution sont offertes pour la publication de votre projet ? Enfin, nous discuterons d’un modèle d’affaires et présenterons un nouveau logiciel qui permettra aux participants de faire leur propre application pour iPad.

Nous attendons des participants qu’ils préparent une présentation de leur travail. Ensemble, nous allons proposer des solutions pour améliorer votre projet. Les participants doivent apporter leur ordinateur portable et préparer une présentation de leur travail.

La classe de maître sera donnée par Dirk-Jan Visser photographe Néerlandais et Michelle Q. Hamers spécialiste en histoire de la photo, tous deux lauréats de l’année du prix Anthropographia dans la catégorie multimédia.

La classe de maître sera donnée sur trois jours, les 1,2 et 3 novembre.

Le coût :  400 $

15 participants maximum.

L’inscription et le paiement se font directement sur notre site web dans notre boutique en ligne.

Date limite de l’inscription : 20 octobre 2013

Helen is zwanger en illegaal


Cosmos Photo

Lieu d’exposition
La Pulperie de Chicoutimi/Musée régional
300, rue Dubuc, Chicoutimi
418 698-3100, poste 1300

Horaire
7 jours sur 7 de 10 h à 18 h

Septembre 1978. Au fin fond de la forêt équatoriale, un pasteur nommé Jones entraînait dans la mort, au nom d’une secte, 914 de ses adeptes. C’était le suicide collectif de Guyana. Un photographe était sur les lieux. Un scoop journalistique qui marqua la naissance de Cosmos. En ce temps-là, Travolta faisait un tabac. La Révolution iranienne amenait les islamistes au pouvoir. Solidarnosc en Pologne commençait à ébranler l’Empire soviétique. La jeune Cosmos photo était sur beaucoup de fronts, avec un seul mot d’ordre : ne pas marcher sur les plates-bandes des confrères, en courant après l’actualité, mais privilégier les auteurs et couvrir les événements en profondeur.

Le monde et les technologies évoluent. Mais les évolutions n’ont rien changé à la vie d’un monde qui va de crise en crise, d’affrontement en affrontement. L’Irak, le Liban, les révolutions dans les pays arabes, le conflit israélo-palestinien, le Mali… les photographes continuent à nous ramener des photos qui parfois nous irritent, nous mettent en colère ou nous bouleversent. L’homme n’est ni pire ni mieux qu’à ses origines. Il a seulement trop souvent oublié d’être un humain. Changer le monde ? Les photographes ne se font guère d’illusion ! Mais, en le montrant, ils espèrent toujours réveiller la conscience des gens et participer aux changements positifs.

Je ne suis pas sûre que leur action soit aux maux du monde le remède efficace, puisque les conflits perdurent, mais leur rôle est de montrer, et le nôtre en tant qu’agence, de permettre à ces images, dans lesquelles ils s’impliquent profondément, d’être vues par le plus grand nombre. Il ne s’agit pas d’être publié pour être publié, il s’agit de montrer comment vit l’autre; et si ces témoignages peuvent nous apprendre l’humilité et nous donner l’envie de bouger, alors nous aurons le sentiment d’avoir raison de nous battre pour continuer à exister.


World Press Photo 13

Lieu d’exposition
La Pulperie de Chicoutimi/Musée régional
300, rue Dubuc, Chicoutimi
418 698-3100, poste 1300

Horaire
7 jours sur 7 de 10 h à 18 h

Le World Press Photo est reconnu comme étant le plus grand et le plus prestigieux concours annuel de photographies de presse au monde. Les photographies primées sont assemblées en une exposition itinérante visitant plus de 100 villes dans 40 pays. Seulement cinq villes ont été choisies comme destination en Amérique du Nord en 2013 et Saguenay est fière d’être l’une d’entre elles. L’édition de cette année comprend plus de 150 photographies regroupées en 10 thèmes, dont le sport, la nature et l’actualité mondiale. La Pulperie de Chicoutimi/Musée régional est fière de présenter l’exposition internationale du World Press Photo dans le cadre du Zoom Photo Festival Saguenay.

World Press Photo de l’année 2012

Les corps de Suhaib Hijazi (2 ans) et de son grand frère Muhammad (presque 4 ans), portés par leurs oncles vers une mosquée pour leur enterrement, à Gaza. Les enfants ont été tués lors de la destruction de leur maison par un raid aérien israélien, le 19 novembre. Leur père, Fouad, a aussi été tué pendant l’attaque qui a gravement blessé leur mère et quatre autres frères et soeurs. Le 14 novembre, Israël lance une grande offensive contre la ville de Gaza, contrôlée par le Hamas, en réponse aux tirs de roquettes continus des groupes de militants palestiniens. Les premiers jours de l’offensive, Israël frappe des cibles d’importance militaire et stratégique, mais étend plus tard son rayon d’action à des résidences soupçonnées d’abriter des militants du Hamas. À la négociation du cessez-lefeu le 21 novembre, Gaza compte plus de 150 morts dont 103 seraient des civils et au moins 30, des enfants.


Le foyer pour femmes autochtones de Montréal

Photographe
François Pesant

Lieu d’exposition
Espace Atrium
150, rue Racine Est, Chicoutimi
418-543-3357

Horaire
Jeudi et vendredi de 12 h à 20 h
Samedi et dimanche de 10 h à 16 h

Les femmes autochtones sont les premières victimes des problèmes sociaux de leurs communautés. Plusieurs viennent à Montréal pour recevoir des soins ou fuir la violence, mais le séjour en ville se transforme souvent en cauchemar. Au coeur de la métropole, le Foyer pour femmes autochtones de Montréal accueille ces femmes en difficulté. Ce centre offre des programmes de thérapie qui combinent des méthodes traditionnelles de guérison à la médecine conventionnelle. Des prières, des séances de sudation et des rencontres avec des « anciens » s’ajoutent aux traitements médicaux, afin d’aider les femmes à reprendre contact avec leur culture et, ainsi, redonner un sens à leur vie.


L’Homme et l’Environnement

Photographe
Claudio Cambon

Lieu d’exposition
Cégep de Jonquière
Département ATM
2505, rue Saint-Hubert, Jonquière
418 547-2191

Horaire
Selon les heures d’ouverture de l’institution

Groupe Photo Média International et la Maison du développement durable ont proposé un concours de reportage photographique dans le cadre de Zoom Photo Festival Saguenay. Les participants devaient faire parvenir une série de 15 photographies sur le thème « l’Homme et l’Environnement ». Un thème qui propose une réflexion sur la façon dont l’Homme, au sens large du mot, peut être influencé dans ses activités, par son environnement, c’està- dire par l’ensemble des conditions naturelles et culturelles qui constituent le cadre de sa vie et qui sont susceptibles d’agir sur lui. Le gagnant de l’édition 2013 du concours de photo reportage « l’Homme et l’Environnement » est Claudio Cambon.

Célébration, violence, catharsis : les fêtes religieuses au Bangladesh et au subcontinent de l’est

Le Bangladesh est un pays d’une immense diversité culturelle, ainsi qu’en témoignent ses nombreuses fêtes religieuses. Celles-ci permettent de découvrir la longue histoire des différentes communautés ethniques, religieuses et linguistiques qui composent ce pays trop souvent représenté comme pauvre et affligé par le désastre. Ces groupes culturels se sont mutuellement influencés et ont souvent emprunté les uns aux autres pendant des siècles, sinon des milliers d’années. La coexistence de ces différents groupes et leur convergence nous offrent la preuve d’un tissu social finement élaboré, d’un entrelacement aujourd’hui menacé par la croissance déplorable du communautarisme. J’ai voulu documenter ces festivités, non seulement afin d’en valoriser les aspects déjà connus, mais aussi dans le but de mettre en lumière leurs aspects oubliés et menacés de disparition.

Le concours l’Homme et l’Environnement est produit par Groupe Photo Média International en collaboration avec la Maison du développement durable.


Prix Antoine-Desilets, Photos de presse du Québec 2013

Lieu d’exposition
Cégep de Jonquière
Département ATM
2505, rue Saint-Hubert, Jonquière
418 547-2191

Horaire
Selon les heures d’ouverture de l’institution

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec et son comité photo sont fiers de présenter l’exposition Photos de presse du Québec 2010, l’exposition des 40 photographies finalistes du Prix Antoine-Desilets, le prix des meilleures photos de presse de l’année au Québec. Le prix Antoine-Desilets a été lancé en 2005 pour reconnaître la haute qualité de la production photographique québécoise et la contribution des photographes de presse à l’information du public.

Les photos sont regroupées en cinq catégories : sports, nouvelles, vie quotidienne, photo reportage et portrait. Toutes les photos ont été publiées ou commandées par une entreprise de presse. Le prix porte le nom de celui qui est reconnu comme le père de la photo de presse au Québec, Antoine Desilets, photographe à La Presse des années 60 aux années 80. Ce prix est en même temps un hommage qui lui est rendu.


Canadian Geographic

Lieu d’exposition
Pavillon des croisières internationales de La Baie
900, rue Mars, La Baie
418 698-3157, poste 6070

Horaire
Lundi au vendredi de 8 h 30 à 16 h 30
Samedi et dimanche de 10 h à 16 h

Cette exposition présentera quelques-unes des meilleures images publiées par le magazine Canadian Geographic. Elle mettra en vedette ses photographes les plus remarquables qui ont contribué au succès de la publication au cours des 10 dernières années, tels que Benoit Aquin, Peter Sibbald, Patrice Halley, Eamon Mac Mahon, Marina Dodis, Renaud Philippe, David Trattles, Todd Korol, et autres. La sélection d’images reflétera l’engagement de longue date du magazine d’assigner et de publier de remarquables images et d’ainsi appuyer la communauté des photographes canadiens.

Les visiteurs de l’exposition pourront apprécier les images exposées dans le contexte intégral de leur publication et ainsi apprécier le storytelling visuel des sujets abordés par les photographes. Tout en observant les pages des articles publiés, le visiteur pourra aussi contempler séparément certaines images préférées des photographes, extraites des reportages ou tirées de leur assignation. Le magazine Canadian Geographic est publié par La Société royale géographique du Canada, la plus grande organisation à but non lucratif au pays vouée à l’éducation. L’organisation publie également Géographica en français, Canadian Geographic Travel et diverses publications sur mesure qui reproduisent les meilleures images du Club Photo de Canadian Geographic.

Le magazine traite de sujets couvrant l’ensemble du pays et célèbre l’héritage culturel et naturel du Canada. Publié depuis 1930, il est aussi reconnu pour son excellence en journalisme et en photographie éditoriale. Le magazine appuie le mandat de la Société géographique qui est de « faire mieux connaître le Canada aux canadiens et au monde entier » et est le troisème magazine le plus lu au pays avec 3,8 millions de lecteurs par numéro (PMB 2013).


De nous il ne reste plus personne

Photographe
Valérian Mazataud

Lieu d’exposition
Espace Atrium
150, rue Racine Est, Chicoutimi
418-543-3357

Horaire
Jeudi et vendredi de 12 h à 20 h
Samedi et dimanche de 10 h à 16 h

Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, la Jordanie accueille aujourd’hui environ le quart des deux millions de réfugiés syriens. Une grande partie est hébergée dans les camps de réfugiés de Zaatari ou de Ramtha à une dizaine de kilomètres de la frontière, mais plus de la moitié vivent dans les villes du nord du pays.

Ce projet s’attache à traduire la mémoire et la perte des réfugiés syriens dans le nord de la Jordanie. Mémoires et souvenirs des temps meilleurs et des atrocités, mémoires de la vie d’avant, mémoire des objets que l’on a pu sauver dans les décombres, traumatisme des événements vus et subis. Perte physique, émotionnelle, sentimentale.

Au commencement de mon projet, il y a une question toute simple : « Qu’avez-vous gardé de votre vie d’avant ? » Parfois, un objet, tantôt un geste, un souvenir.


Syrie : La vie en suspens

Photographe
Édouard Plante-Fréchette

Lieu d’exposition
Bibliothèque de Chicoutimi
115, rue Racine Est, Chicoutimi
418 698-5350

Horaire
Semaine de 12 h 30 à 20 h
Samedi de 10 h à 17 h
Dimanche de 12 h à 17 h

À l’automne 2012, le photojournaliste Edouard Plante-Fréchette est envoyé en Syrie par le quotidien La Presse en compagnie de la journaliste Michèle Ouimet. Avec l’autorisation des rebelles, ils parcourent le nord de la Syrie à la rencontre de ceux qui vivent ce conflit au jour le jour : les combattants, les médecins et leurs patients, les familles vivant toujours à Alep et celles réfugiées à la frontière turque. Six mois plus tard, ils retournent sur le terrain pour poursuivre leur couverture du conflit. Alors que les rebelles sont de plus en plus divisés, la présence de groupes djihadistes complique le travail sur le terrain. L’hôpital est bombardé, du gaz sarin empoisonne des civils, et des quartiers complets sont détruits sous les bombardements. Deux ans après le début de la guerre, au-delà de 100 000 personnes ont perdu la vie dans ce conflit qui s’envenime toujours.


185 heures

Photographe
Renaud Philippe

Lieu d’exposition
Espace Atrium
150, rue Racine Est, Chicoutimi
418-543-3357

Horaire
Jeudi et vendredi de 12 h à 20 h
Samedi et dimanche de 10 h à 16 h

Partir. Une idée qui n’est jamais bien loin. Partir avec un but, un mandat, un objectif concret, une histoire à raconter, un appareil photo. Pas cette fois-ci. Sauf pour l’appareil, tout simple, un Fuji X-Pro 1 en bandoulière.

L’envie de réemprunter une route presque rituelle pour nombre de Québécois qui, un jour ou l’autre, l’ont parcourue pour aller à l’ouest, souvent en quête d’un premier sentiment de liberté. En bus, sans but, sans mandat, sans objectif concret, sans histoire à raconter. Simplement pour le faire, parce qu’à une époque je m’étais promis de ne plus le faire.

Et revenir. Tout de suite pour ne pas perdre le rythme.

185 heures entre Québec et Québec, en passant par Vancouver. 10 464 km. C’est long. Après un moment, la route, le bus, les voyageurs, les paysages, les lieux : tout devient accessoire. Seuls restent : l’attente, le rêve, l’infini.


Le train de la mort

Photographe
Jacques Nadeau

Lieu d’exposition
Espace Atrium
150, rue Racine Est, Chicoutimi
418-543-3357

Horaire
Jeudi et vendredi de 12 h à 20 h
Samedi et dimanche de 10 h à 16 h

Courage, résilience et combativité au goût amer de pétrole brut. Frappés de plein fouet par l’accident ferroviaire le plus dévastateur de l’histoire du Canada, les habitants de Lac-Mégantic vivent un drame humain, mais aussi écologique et économique.

L’Être humain est fascinant. J’en ai découvert une facette exceptionnelle à Lac-Mégantic. J’ai vu plusieurs catastrophes dans ma carrière et ce que je constate, c’est le courage des gens à surmonter le pire et à reconstruire après la destruction.

17 jours sur place. Arrivés le matin de la catastrophe, les 7 millions de litres de pétrole brut déversés n’ont pas effacé la gentillesse des Méganticois. Dans leurs yeux, un besoin irrépressible de partager, de raconter le drame, leur drame et celui du Québec.

J’ai été le témoin de scènes de vie aussi fortes qu’émouvantes. J’ai posé l’oeil sur le côté le plus horrible de l’humanité comme le plus beau. À travers mon témoignage en images, plongez au coeur de l’enfer du train de la mort et ressentez la force des Méganticois.


Khadafi et tarte aux pommes : 1001 facettes du photojournalisme

Photographe
Ivanoh Demers

Lieu d’exposition
Centre des arts et de la culture de Chicoutimi
200, rue de l’hôtel de Ville, Chicoutimi
418 698-3210

Horaire
Semaine de 8 h 30 à 22 h
Samedi de 8 h à 16 h
Dimanche de 13 h à 16 h

Le photojournalisme reste pour plusieurs un métier méconnu. La perception du public est souvent trompeuse. On imagine le photographe de presse toujours dans un avion, parcourant les conflits de la planète avec une brosse à dents et son équipement photo. La réalité est toute autre.

Oui, certains photojournalistes qui oeuvrent dans des grands quotidiens voyagent plusieurs fois par année pour effectuer des reportages à l’étranger. Mais c’est une infime partie de notre boulot. Notre mandat est de couvrir tous les cahiers de notre journal ou toute autre plateforme média.

Le but de cette exposition est de montrer la diversité de notre travail. Une journée typique : le portrait d’un homme d’affaires en 4 minutes, trouver un sujet pour une photo-légende de la météo, illustrer la pauvreté dans le Chinatown pour la Une, faire une beauty shot de tarte aux pommes dans un restaurant. Puis en soirée, le téléphone sonne, on apprend que l’on doit s’envoler vers la Lybie pour essayer de photographier Mouammar Kadhafi.

Le plus beau métier du monde.


For the love of guns

Photographes
Nicolas Lévesque et Christian Lamontagne

Lieu d’exposition
Espace Atrium
150, rue Racine Est, Chicoutimi
418-543-3357

Horaire
Jeudi et vendredi de 12 h à 20 h
Samedi et dimanche de 10 h à 16 h

For the love of guns est un travail photographique réalisé par deux membres du collectif de photographes KAHEM. Christian Lamontagne et Nicolas Lévesque se sont rendus à deux endroits différents des États-Unis pour y rencontrer des passionnés d’armes à feu et leur relation à celles-ci.

Lévesque s’est intéressé à la présence de l’arme dans la vie quotidienne et s’est rendu à Kennesaw, une petite ville américaine dans l’état de Géorgie, où le bon citoyen est le citoyen armé. Depuis le 1er mai 1982, un règlement municipal stipule que chaque foyer doit posséder une arme à feu fonctionnelle et des munitions.

Lamontagne s’est plutôt penché vers les passionnés des armes, et s’est retrouvé dans le nord de l’Arizona pour assister au Big Sandy Shoot. Des centaines d’amoureux des armes rassemblés dans le désert y établissent le plus grand champ de tir des États-Unis, et transforment cet endroit en véritable champ de bataille.

Malgré la camaraderie ambiante de Big Sandy Shoot et de l’apparent succès du règlement de Kennesaw, dont le taux de crime a chuté considérablement, l’arme à feu reste responsable d’environ 30 000 décès aux États unis, chaque année.