L’élevage extensif et la transhumance

Photographe : Josep Marti Fornons

Lieu : Place CEGERDEV

Photographe espagnol né en 1971 à Almenar, Josep Marti-Fornons a reçu une formation de caméraman de télévision. Il a étudié en photographie ainsi qu’en cinéma à Barcelone. En 2010, il remporte le concours « L’Homme et l’Environnement » dans le cadre du Zoom Photo Festival Saguenay et publie son premier livre « Pastores » (Bergers). Il a travaillé auparavant dans le cadre de divers projets documentaires (cinéma et télévision en Espagne).

Les chemins de transhumance ont servi de moyen de communication pour des gens de différentes régions de la péninsule iberique, surtout en Espagne. Ils ont été des voies d’échange de produits et de culture, au-delà de la migration des animaux. Ainsi, les chemins pastoraux (drailles) jouent-ils le rôle de corridors écologiques, reliant des territoires d’un grand intérêt écologique et favorisant la biodiversité de la flore et la faune.

Les pratiques pastorales traditionnelles sont adaptées aux cycles de la nature. La rusticité des différentes races, ovines, caprines et bovines, leur permet d’effectuer ces durs déplacements. Les animaux sont guidés par leur instinct. Au fur et à mesure de la route, les paysages changent pour devenir plus montagneux. On découvre un territoire modelé par l’élevage extensif et par la transhumance : les Pyrénées de Catalogne, d’Aragon et de Navarre, les champs de céréales, le sel et la montagne.

De nos jours, la transhumance a changé avec les véhicules et les nouvelles voies de communications, mais l’esprit de ces migrations à pied reste le même. Bien que le monde accéléré défie la transhumance traditionnelle, moutons, vache et bergers iront une année encore à la rencontre de la draille.

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