La Havane des jours ordinaires

Photographe : Léopold Rousseau

Lieu : Zone portuaire de Chicoutimi

D’abord épicier, boucher, puis vendeur de lots de cimetière, Léopold Rousseau est passé par un bien curieux detour avant de devenir photographe ! Pendant près de trente ans aux services du Quotidien, puis du Journal de Québec, ses images ont témoigné des grands et des petits évènements de l’actualité. Récemment, son travail pour une ONG en République Dominicaine a fait l’objet d’une exposition au Musée de la Civilisation de Québec.

Les Havanais sont matinaux. En autobus, à pied ou en auto, ils se déplacent à la vitesse de l’indolence tropicale qui les retrouve ensemble au milieu des vieux bâtiments se dégradant lentement dans la lumière iodée, tristes et nobles, ils marchent dans les rues bondées de bruits, ou ils sont accoudés aux multiples balcons des ruelles anciennes, fenêtres ouvertes sur les siècles passés devenues leur patio improvisé. Un flirt n’est jamais loin dans les rues de La Havane. Il se produit à tout moment. Entre cubains, on s’évalue, on commente, on s’extasie sans cesse.

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